8 octobre

Je suis un peu en avance ce matin. Soeur Anne-Marie doit aller chercher le pain car il n'y a pas de livraison le dimanche. Les pèlerins matinaux arrivent, et ça suivra. A 10h, je vais à la messe. Ce qui m'aura permis de voir pratiquement toutes les soeurs. Sur les conseils de soeur Cécile, j'ai le temps d'aller à l'abbaye de Bonneval. J'y arrive vers midi moins le quart. Le magasin ouvre après la messe vers 12h15. J'y achète des chocolats. J'arriverai à Malet à 12h40 et je vais directement à la salle du personnel. Laurent me préparera un beau plateau. Ils m'ont gâté, c'est dimanche. Je vais me reposer jusqu'à 13h45. Une pèlerine est déjà là. Je la fais patienter, de toute façon, l'accueil est fermé. Les pèlerins tardent à arriver, encore un monsieur puis une québécoise. Il en reste encore 10 à arriver. Il est presque 17h. Comme hier, ils arriveront en même temps. Mais aujourd'hui, pas de soucis. Pendant que deux sont à l'accueil, je mène les autres à leur chambre ou vais en accueillir d'autres. Ça se passe plutôt bien. Avec le repas de communion de ce midi, le repas de ce soir aura lieu chez les soeurs. Après les recommandations de soeur Anne-Marie, j'aurais voulu pour ma dernière soirée, que l'on chante le chant des pèlerins ultreia. Mais, elle me demande d'aller en éclaireur pour que les personnes puissent rentrer sans trop de problèmes. Du coup, je rentre chez moi, il est 20h30. 

La porte ancienne du couvent

Mon badge

Mon plateau repas du jour

7 octobre

Ce matin, vu qu'il n'y avait que trois pèlerins, il n'y a pas trop de travail. Je finirais vers les 9h30. J'ai l'intention d'aller visiter Espalion et l'abbaye de Bonneval. Je n'ai pas vu la route et je me retrouverai à Bozouls où il y a un site géologique "le trou". La rivière a creusé son lit d'une centaine de mètres et ça fait comme un trou avec des falaises autour. Après un petit arrêt à Espalion pour mon pique-nique, je rentre juste à 14h. Des pèlerins sont déjà là. Après un grand moment de liberté, ils arrivent les uns après les autres, des pèlerins ayant réservé par e-booking, d'autres qui n'avaient pas réservé,  plus 6 touristes, et 4 cyclistes. Ça a été un peu compliqué à gérer. On est 20 à table ce soir et il y a une bonne ambiance, comme je les aime.

Vierge

L'intérieur de la chapelle

6 octobre

Aujourd'hui, je serais seule pour le rangement et la vaisselle. Céline et Magali font les chambres. Donc, je laverai et rangerai tout. C'est maintenant plus de 10h, je vais marcher sur le chemin de Compostelle à l'envers. Au bout d'une heure, je suis arrivé à la Rosière à 3,5kms, et je refais le chemin en sens inverse. Après le repas, j'irai me reposer dans la chambre, et je m'endormirai un moment. A peine deux heures et un pèlerin est déjà là. Je vais l'accueillir et plus tard deux norvégiennes. Il n'y aura donc que trois pèlerins ce soir. Vu qu'il n'y a pas grand monde et du coup pas trop de travail, je discute avec Céline à l'accueil. Après les vêpres, vers 19h, on va directement manger, nous sommes 5. Et ma journée sera finie à 20h.

La chapelle du couvent

La porte intérieure

Sculpture au couvent de Malet

5 octobre

Après avoir accompli mes tâches journalières, je vais à Estaing pour récupérer le couple de Québecquois et les emmener à Conques. Je leur avais envoyé un message quand je suis partie juste avant 10h. Je les retrouve devant leur hôtel. Je ne me.pensais pas que c'était si loin,  Et surtout par des petites routes de montagne. On mettra plus d'une heure. Arrivés à Conques, ils veulent à tout prix m'offrir le déjeuner. Après un petit passage dans l'abbaye, je reprends la route, differente cette fois, et j'arriverai à 14h 30 passé. Des pèlerins sont déjà arrivés. Ils seront 9 à manger, plus 3 personnes, donc 12 à table. Deux jeunes préfèrent manger au village et un autre, artiste peintre qui relie Nantes à Pont-St-Esprit. Soeur Anne-Marie n'étant pas là ce soir, c'est moi qui donnerait les quelques consignes.

4 octobre

Ce matin, soeur Anne-Marie s'en va à 7h15. Je serais seule mais maintenant ça va. Les dernières pèlerines ne sont pas pressées, du coup, ça me retarde pour ma randonnée. Ce sera 10h et demie passé quand je partirai sur le sentier qui mène à St Come d'Olt, un autre plus beau village de France. Je prends le temps pour quelques photos, traverse le Lot sur le pont médiéval et suit le G R,  un peu trop même car je voulais prendre le parcours que soeur Anne Marie suggère chaque soir. Le sentier monte dans la forêt de chataigniers et il est assez caillouteux. J'aurais quand même eu le plaisir de voir l'ancienne carrière, les anciennes coulées de lave et la Vierge de Vermus. Ces endroits me parlent ainsi que l'église de Perse.  Je m'y arrête un moment. Après mon pique-nique, je prends la petite route qui longe le Lot, repasse à St Come d'Olt et arriverai vers 15h. J'ai quand même fait presque 15kms. Oups, deux pèlerins sont déjà arrivés. Et les autres arriveront tard, entre 17h30 et 18h45. Il y aura seulement 8 pèlerins ce soir au repas, plus deux touristes arrivés tard.

Couvent de Malet

3 octobre

Les 14 pèlerins ont déjeuné à tour de rôle. La dame en dernier. Il n'y a personne au service en plonge aujourd'hui. C'est soeur Anne Marie et moi qui le feront. Ensuite, je fais mon tour pour ramasser les draps et puis j'ai quartier libre. Il est 9h30 passé, la pluie est plus ou moins finie. Je décide de partir en voiture pour Estaing, un des plus beaux villages de France de type médiéval que j'avais un peu zappé faute de temps lors de mon passage en 2011. Je visite les rues, l'église et le château. Je rentre manger à midi. Il y aura aujourd'hui la dame, Juliette et Mélanie. Je n'aurais pas le temps de passer par la chambre que des pèlerins sont déjà là, un couple de Quebecquois. Je vais à leur rencontre, le temps que Céline arrive. Puis, cela s'enchainera avec 10 français. Et deux filles qui arriveront tard au total 14 pèlerins.

2 octobre

J'arrive à  6h55 pour le service des petits déjeuners. Je suis surprise, des pèlerins sont déjà là et soeur Anne Marie aussi. Je déjeune et  puis je surveille les manques, pain, jus d'orange et yaourt... Et quand tout le monde a fini, j'essuie les tables et balaie. Ensuite, je monte ramasser les draps avec un petit chariot, les mène à la lingerie et les mets dans des sacs en séparant draps et serviettes de toilette. Je suis en pause jusqu'à 14h. J'irais manger à midi passé avec deux personnes du personnel. A partir de 14h, je me mets dans le salon pour voir les pèlerins arriver. Il y en aura 14 et deux ânes. 4 ont décommandé. Nous serons 17 à table le soir.

1er octobre

Journée de voyage de Montelier à St Côme d'Olt. Je pars vers 9h45 et j'arriverai vers 17h. J'ai choisi de passer par les montagnes et non l'autoroute. C'est l'automne et les paysages sont magnifiques avec les différentes couleurs. Je m'arrête pour manger pas très longtemps vu qu'il ne fait pas très chaud. Par contre, je m'arrêterai à Aumont,  saluer Nanou et Pierrot (tante et oncle d'Odile et Bernard) qui m'avaient accueilli en 2011. Je suis très attendu au couvent de Malet.  Elles sont trois pour m'accueillir.  Roselyne, celle que je dois remplacer m'explique un peu tout et me laissera. Soeur Anne-Marie est là et puis Céline à l'accueil, et Magali en cuisine. Je ferais mon premier service au repas du soir.

Stèle

J'ai compris. Sur le chemin de Genève au Puy, il y a  un autre chemin qui part de Gillonay et qui descend sur Arles. Et c'est à cet endroit là.

30 septembre

Journée relâche à Montelier dans la Drôme. Vide-grenier le matin et couiche l'après-midi avec Jo, Jacqueline et Agnès qui est venu après son travail. Repas et discussion jusqu'à minuit.

29 septembre

Ce matin, je décide d'aller marcher sur le chemin de Compostelle. J'hésite un peu, du côté de Genève ou du côté du Puy. Un monsieur natif d'Avignon me conseillera côté Genève et même m'accompagnera un moment. Puis, je marche seule et ne rencontre aucun pèlerin. Mais un vieux monsieur qui est très bavard. J'irais jusqu'à La Frette et reviendrai sur mes pas. Après la pause repas à Gillonay, je marche les deux derniers kilomètres sur le G.R. portion que je nai jamais prise. A mon arrivée à 14h30, je descends visiter le musée Berlioz natif de la ville et je rentre vers 16h.  Il n'y a pas de pèlerins, je me suis mise dans la tête que je partais ce soir. Je commence à ranger et  charger la voiture. Rose-Marie viendra vers les 17h, on fera du rangement et du ménage ensemble. C'est donc le dernier jour. Elle me laisse partir à 18h20, je vais chez mon frère dans la Drôme. J'y arriverai à 19h45.

28 septembre

Hier soir, je ne sais comment, il m'a fallu remettre le code pin du téléphone. Ne l'ayant pas, j'ai appelé les responsables, mais personne ne sait. Déjà qu'il n'y a pas grand monde, ça risque d'être encore pire si les gens ne peuvent appeler. Mais il reste deux jours, et cela ne va pas mettre en péril la saison. L'après-midi, je vais visiter quelques curiosités dans les villages environnants. Je rentre vers 16h et à défaut de pèlerins, je fais deux heures de bénévolat comme hier dans la cour intérieure.

Château de la Vilardière

Propriété de la famille de Bernard de la Vilardière

Où suis-je ?

27 septembre

Une sonnerie me réveille. Le temps de réaliser que ce n'est pas mon téléphone, c'est donc celui du gîte. Je me lève, ca sonne toujours et fort. Ce nest pas le téléphone. Il fait encore nuit, il est 6h25. C'est l'alarme. Que faire ? Il n'y a rien d'anormal et personne ne s'affole. J'ai l'impression que ce n'est qu'ici. Ça s'arrêtera au bout de 5mn. Je vais me recoucher en pensant que ça va resonner. Et bien non. Je ne redormirais pas pour autant. Je ne serais prête pour partir qu'à 9h. J'ai préparé une salade composée pour le midi. Je vais visiter St Antoine l'abbaye, puis des petits villages et enfin le château de Bressieux. J'ai fait une centaine de kilomètres. Je rentre vers 16h. Toujours pas de pèlerins. Je vais d'abord arroser les plantes dans la cour intérieure puis tailler les rosiers. C'est ma façon de faire mon bénévolat. A défaut de pèlerins.

26 septembre

Je suis réveillée un peu trop tôt, avant 4h du matin. Je pense me rendormir mais non. J'entends parler à 6h passé,. Je me lève à 7h et prépare le petit déjeuner. Il arrivera à l'heure convenue, son sac est prêt. On déjeune ensemble et il partira vers 8h. Je fais la vaiselle, le ménage de la chambre et j'en profite pour faire le sol de la cuisine. Finalement, c'est plus de 10h Je décide d'aller à La Côte Saint André pour visiter et aller à l'office du tourisme. Tout d'abord, une halle monumentale, quelques maisons mediévales, l'église Saint André et le château. Je reviens au gîte et comme il n'est que midi moins le quart, je vais me présenter à l'accueil des apprentis d'Auteuil, centre dans lequel nous sommes. Après manger, je repartira aussitôt pour aller aux tourbières de la combe des planchettes. C'est un endroit où la terre est imperméable et il y a beaucoup de plantes qui aiment l'eau. C'est pour sauvegarder la faune et la flore dans ces milieux humides. Je me perds un peu et comme je ne sais pas où je vais, je reviens sur mes pas. J'aurais fait presque 7Kms. Il est 15h, j'ai un peu de temps encore et je vais à la forêt de Chambaran. C'est le bon moment pour le brame du cerf. Mais c'est fermé. Je fais un tour au lac des essarts. J'arrive au gite à 16h15. Je taillerai les rosiers de leurs fleurs fanées et les marguerites. Pas de pèlerins encore ce soir. Je regarde ce que je peux faire pour le lendemain. Vu qu'il n'y a personne, je pourrais partir plus tôt et aller à St Antoine l'abbaye.

25 septembre

Ce matin, je suis réveillée de bonne heure, vers 6h. Mais vu qu'il n'y a personne, je traîne jusqu'à 7h/7h30. Je choisis de faire une randonnée d'une douzaine de kilomètres, Notre Dame du mont.  Je pars en voiture et me garerai près de la chapelle de Notre Dame à Gillonay. Magnifique endroit que cette chapelle. Je chemine au milieu des chênes et des chataigniers. Je m'arrête au site de Bocsozel, ruines d'un château. Il fait soleil parfois nuageux. J'aurais même droit à quelques gouttes. Je rencontre un pèlerin. Je parle avec lui en anglais, c'est un allemand. Je le reverrai le soir au gîte. Après lui avoir offert à boire, je remplis le grand cahier, je note son nom, son âge, sa nationalité, d'où il parti,  Genève et jusqu'où il va,  Santiago. Le repas du soir et le petit déjeuner sont "donativo", c'est à dire que les pèlerins donnent ce qu'ils pensent que ça vaut ou ce qu'ils peuvent. On partagera le repas, des tomates mozzarella, gratin de cougettes aux ravioles que j'ai amené, steaks hachés pris dans le congélateur. Je me demande si ça fera assez pour un marcheur. Je décide de faire cuire des pâtes auxquelles j'ai ajouté ma sauce au basilic. Le veilleur de nuit passera vers les 19h45. Après la vaisselle et le rangement, je vais me coucher. Il est 22h environ.

Via Gebennensis Le Puy Arles

J'avoue que je ne comprends pas trop. Apparemment, c'est là où les deux chemins se rencontrent, celui du Puy et celui d'Arles.

Sur le chemin de Compostelle

Et oui, ici on est sur le chemin de Compostelle qui relie Genève au Puy en Velay

24 septembre 2017

Ca y est, ça se concrétise, depuis le temps que j'ai ça en tête, je vais faire l'hospitalière. J'aurais voulu que ce soit sur le chemin d'Arles mais il y en a que trois qui en recherchent et ils étaient complets. J'ai donc trouvé pour cette année une semaine dans l'Aveyron, à St Come d'Olt au couvent de Malet et une semaine en Isère, à La Côte St André ou je me retrouve depuis dimanche en fin d'après-midi. Patrice, l'hospitalier en place (que j'avais déjà rencontré lors du stage au Puy) me reçoit et m'explique tout le fonctionnement et me laisse seule.  Il n'y a pas de pèlerins ce soir. J'essaie de prendre mes marques, pas évident de tout retenir. Je lis les consignes qui sont dans un classeur. Mais, il est tard et après avoir mangé et pris la douche, je me couche, il est 23h environ. J'ai choisi la chambre qui a une fenêtre un peu plus petite car il n'y a pas de volets, juste un léger store.

Jour 3

Ce matin, notre groupe, celui qui ne sera pas hospitalier au Puy, a quartier libre jusqu'à 8h30. J'en profite pour aller à la messe à 7h30,  vu qu'il avait fallu défaire les lits à 7h30. Séance sécurité avec le monsieur à tout faire du collège, Mr Thollet. Tout d'abord, théorique sur les extincteurs puis pratique. Il nous a fallu éteindre un feu à tour de rôle. Puis, Jacques nous parlera de l'hospitalité  sur le chemin de Compostelle. Apres une petite pause, Jean François nous commentera le diaporama "et les pèlerins sont venus". Après le repas au collège, salade verte, lentilles saucisses, ananas, on se retrouve tous à 13h30 pour le bilan. Chacun devra dire ce qu'il a pensé du stage, ce qu'il a aimé ou pas et s'ils ont répondu à nos attentes. Bilan positif pour tout le monde. C'était agréable, varié avec de bons animateurs. Il est 15h30. On se dit tous au revoir. Je rentre à Maillane, il m'aura fallu 4h de route.

Jour 2

Lever à 7h, après le déjeuner, rendez-vous à 8h avec le directeur de l'ogec, Mr Belledent pour les consignes de sécurité car nous sommes dans leurs locaux. Puis, exercices pratiques avec Mr Thollet sur les extincteurs. On a du éteindre un feu à tour de rôle. A 11h15, visite du cloître avec Jean-François et du trésor avec un des guides. Repas au collège à 12h30. Reprise à 13h15 avec réflexion sur le mot hospitalité. Petit débriefing avec comptage des mots et faire ressortir le mot principal pour chaque lettre. Pause d'une heure et quart. J'en profite pour monter à la vierge avec Cécile, Catherine et Kristel. De retour, je retourne au cloitre. J'y rencontre Bernard, Jean-Michel et  Gilberte. 15h30, compte rendu du travail fait en équipes la veille sur le gîte idéal et les tâches de l'hospitalier. Ensuite, Patrice nous fait un topo sur les punaises de lit et discussion sur ce thème. Pause d'une petite demi-heure avant le repas à 19h30. Le repas est dans une salle au premier étage. C'est Guy et Annie-Claude, les hospitaliers du moment, qui l'ont préparé avec en plus les restes de tout ce qu'on avait amené lundi. Repas très convivial avec petites histoires de Guy et chants sur Compostelle avec Jacques, le mari de Marie-Paule venu pour la soirée. Ultreïa terminera la soirée vers 22h30. Coucher vers 23h.

Session à l'hospitalité jour 1

Pas besoin de réveil. Après le déjeuner, je vais à la messe à la cathédrale à 7h30 avec un petit groupe. Il n'est que 7h15. Et pour finir, on assistera à la bénédiction des pèlerins devant la statue de Saint-Jacques. Quelques vrais pèlerins sont en partance sur le chemin de St Jacques ou St François de Régis. Première activité : tous ensemble, deux questions. Quelles sont nos motivations pour être hospitalier et qu'est ce qu'on attend de la session ? On y répond par écrit anonymement ou pas. Puis, le groupe se sépare en deux, nous descendons dans une autre salle en compagnie de Patrice et Jean-François. Le gîte idéal. Tout d'abord, à tour de rôle, dire les gîtes qu'on a aimé et pourquoi ainsi que celui qu'on n'a pas apprécié. Après une pause de vingt minutes, reprise toujours sur le même thème, ce qu'il faut faire ou ne pas faire en tant qu' hospitalier. Repas à la cafétéria du collège d'à côté et pause jusqu'à 14h. Rendez-vous devant la cathédrale pour la photo de groupe puis visite de la cathédrale par le recteur et travail sur tâches, fonctions, attitudes, comportements... Après la pause de l'après-midi, projection d'une vidéo  : la providence au bout du chemin à Vaylat chez les petites soeurs suivie de la description d'une journée au gîte du Puy par Guy, l'hospitalier du moment. Division du groupe en deux, ceux qui seront hospitaliers au Puy vont visiter le gîte pour repérage et les autres restent pour une présentation d'autres gîtes pour y être hospitaliers, celui de la côte d'André, et de Conques. 19h30, repas pris au self du lycée situé à un petit kilomètre. 20h15, soirée méditation avec Jean-François sur le thème "accueillir l'étranger " avec lecture d'une icône. J'avoue, je n'ai pas bien compris. Retour au gite vers 21h. Coucher avant 22h.

Le Puy en Velay

Après un arrêt chez ma nièce Agnès qui habite près de Valence, j'arrive au Puy vers 16h15, mais je virerai une heure à la recherche du gîte du pèlerin de st Jacques qui est situé dans la ville haute ou vieille ville. Je finirais par laisser ma voiture sur le parking de la préfecture et irai à pied avec l'aide de mon téléphone GPS et encore en demandant à plusieurs reprises. J'y arrive en même temps qu' un monsieur qui se prénomme Claude, comme quoi ce prénom me poursuit sur le chemin. Après l'accueil, nous repartons récupérer nos voitures Claude et moi en compagnie de Marc, un animateur et responsable de l'ARA. Nous pouvons nous garer au parking du grand séminaire qui est tout proche. Nous sommes logés dans un bâtiment historique, anciennement pour les bonnes soeurs. Nous avons  chacun un petit box avec un lit et une chaise. C'est bien, cependant c'est fermé par un rideau et ouvert sur le haut. Gare aux ronfleurs. Repas à 19h avec les spécialités de chacun. Moi j'ai porté de la tapenade verte et noire ainsi que des navettes de Marseille, le tout fait maison. Puis nous aurons droit à  un diaporama sur un pèlerinage de 6 détenus de la prison de Corbats à côté de Lyon,  avec 6 accompagnants dont un gardien, l'aumonier de la prison et Marc. Discussion après avec Marc et le groupe dont un certain Jean-Paul qui était à l accueil le jour où ils sont passés au Puy. Il ne savait pas " qui est qui". Coucher dans la foulée après la douche vers 22h. Extinction des feux à 22h30.